Le processus

Les parties sont préalablement contactées afin d’être éclairées sur leurs positions et informées du processus.

En préambule, le cadre est défini : un espace confidentiel et sécurisant, sans jugement, sans arbitre ou les mots nécessaires vont pouvoir se dirent.

Suite aux premières écoutes, l’intervenant propose un objectif/contrat , il le fait valider par chacun afin qu’il soit le fils conducteur du processus.

A ce stade, l’intervenant médiateur va quelquefois insérer un élément d’encadrement par exemple un rappel à la loi, à l’éthique.

Puis l’espace étant défini, la médiation proprement dite peut commencer.

Dans la première étape, chaque partie va pouvoir déposer ses émotions, ses peurs et ses colères, l’intervenant, facilitant ces mises à plat par des retours sous forme de miroirs, de reformulations, de questions, d’interpellations croisées …

En refusant une image bien lissée, en acceptant d’apparaître tel qu’il est, l’intervenant invite les participants à faire de même.

Dès lors le processus se poursuit ; de mini crise en petite prise de conscience, pas à pas une transformation de la relation s’effectue.

Ce changement progressif va permettre d’entrer en relation, de s’écouter mutuellement, d’exprimer les émotions, les ressentis, les attentes ; de repérer les obstacles à la coopération que sont les peurs, les colères, les images que l’on projette sur les autres.

De manière spontanée, des solutions vont émerger et s’imposer à chacun.

S’il y a lieu, dans le cadre d’une médiation, un accord peut être rédigé et signé par les parties.